Cabinet de Soins Massages & Shiatsu (Bex)

Diplômée en orthopédiste équin, Diana Chavannes, de Roche lime le sabot pour donner la forme adéquate et corriger la malformation dont souffre l’animal.

A première vue, les gestes sont les mêmes que ceux des pareurs et des maréchaux-ferrants.

Mais la profession de Diana Chavannes est toute autre: elle est la première Chablaisienne à avoir décroché son diplôme d’orthopédiste équine, après deux ans de formation.

Ce métier, né en Allemagne dans les années 1970, commence à se faire une place dans les régions francophones.

Notre travail vise à remettrele sabot d’aplomb.

On traite progressivement les déformations par desinterventionsmensuelles surla corne. Cela peut prendre entre quelquesmois et plusieurs années, selon les cas.»

A 100 francs la séance, la facture peut être élevée. «Mais on arrive vite à des montants équivalents en frais de maréchalerie», relativise l’orthopédiste. L’avantage du déferrage est multiple: «Sans fer,les mécaniques naturelles du sabot peuvent fonctionner.

Cela permet un meilleur amortissement des chocs et une meilleure irrigation sanguine du sabot.»